Les acteurs éducatifs réagissent à l’annonce du Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation fixant l’ouverture des classes au 15 septembre prochain. Si le SLECG dénonce cette décision, le département rassure que toutes les dispositions sont prises pour une rentrée réussie.
L’ouverture des classes le 15 septembre ne fait pas l’unanimité. Le Président du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, Aboubacar Soumah, s’insurge contre cette décision du MEPU-A.
« Nous ne sommes pas d’accord sur le cette date là, c’est pas une bonne date. » a-t-il constesté
Le porte-parole du ministère, justifie ce choix par la volonté de respecter le calendrier et de boucler l’année académique.
« On ouvre au mois de septembre pour avoir les neuf mois du cours au complet. Et avec une quelconque perturbation, les programmes seront achevés et bien enseigné. Et pour votre information, actuellement, dans nos programmes scolaires, nous n’enseignons que 850 heures pour les neuf mois. Or, les pays de la sous-région font 1080 heures de cours. » a souligné Mohamed Ansa Diwara
Il rassure: toutes les dispositions sont prises pour une bonne rentrée scolaire 2025-2026.
«Les dispositions sont en train d’être prises parce que depuis l’année dernière, nos responsables des structures centrales et déconcentrées sont déjà informés de l’ouverture. Et à actuellement, une lettre leur a été adressée pour les préparations et autres afin que l’ouverture soit effective sur toutes les termes du territoire national le 15 septembre 2025. » a-t-il déclaré
Le SLECG projette une réunion ce mercredi à son siège pour décider de la conduite à tenir après cette annonce.
A. CONDÉ